Jean-Philippe Accart, documentaliste indépendant

www.accart.nom.fr

Vous connaissez pour la plupart d’entre vous Jean-Philippe Accart. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez vous renseigner sur son site : www.accart.nom.fr, qui propose une mine d’informations utiles pour les documentalistes. (Vous pouvez aussi visiter : http://www.archimag.com/index.php?id=1720)

M.Accart travaille également comme indépendant.
– Pourriez-vous décrire comment vous êtes arrivé à ce métier? Avez-vous proposé vos compétences directement ou cela s’est-il fait par réseau ?
 » Mon activité de consutant n’est pas celle qui me sert à vivre, elle est très épisodique. Elle est venue grâce à la notoriété, grâce aussi à mon activité d’enseignant à l’université, grâce au « Métier de documentaliste ». J’ai réalisé des audits de centres de documentation, du conseil pour améliorer le travail documentaire, des formations ciblées (aux concours professionnels, aux NTIC, au KM), des thesaurus, ou la mise sur pied de dossiers de validation des acquis professionnels. J’ai été contacté pour ces activités, et il fallait un statut d’indépendant pour les assurer. J’ai aussi travaillé en collaboration avec d’autres indépendants à leur demande, ou avec l’ADBS, la SERDA entre autres. Il est certain que la notoriété joue un rôle essentiel. Cependant, être indépendant demande déjà une 1ère expérience du métier assez importante, il faut bâtir son réseau professionnel. Il faut donc du temps !

Quelques questions sur vos publications, ou plus précisément sur la manière dont vous êtes arrivé à l’écriture :
– aviez-vous le projet de publier des articles et ouvrages ? ou bien cette occasion s’est-elle présentée après vous être fait connaître ?
 » Non, je n’avais pas le projet de publier, tout s’est enchainé suite à des rencontres professionnelles. Le 1er article m’a été suggéré par une amie: elle pensait que l’expérience de la mise en place d’un centre de documentation à l’hôpital pouvait intéresser d’autres documentalistes dans la même situation, ou même des cadres hospitaliers ou des directeurs. Une autre amie, journaliste à Libération m’avait dit : tu verras, tu n’arrêteras plus d’écrire ! Après, j’ai eu une démarche plus volontariste auprès des revues, toujours dans l’idée de transmettre des expériences. Le milieu de la documentation scientifique étant très dynamique, j’ai eu de plus en plus envie d’écrire, et cela ne s’est pas arrêté !  »

– si cela vient de votre notoriété, comment (et qui) vous a-t-on contacté ?
 » Avec les années, le nombre de mes publications s’est beaucoup accru, et la plus grande partie de ce que j’écris maintenant vient de commandes de rédacteurs en chef. Mais je fais aussi des suggestions !! »

– si cela vient de vous, qui avez-vous contacté pour proposé vos articles/ouvrages? Aviez-vous par exemple une démarche de pigiste (pour vos articles dans Archimag p.ex) ?
« Je contacte les rédacteurs en chef que je connais pratiquement tous personnellement. Ils savent qu’ils peuvent compter sur moi, je tiens en général les délais ! Mais c’est vrai que généralement, ces publications ne sont pas rémunérées, sauf effectivement pour Archimag ou certaines revues étrangères. »

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