Interview : cinq minutes avec Odette Sare, responsable du centre de documentation de l’IRPI

Odette Sare au Centre de documentation de l'IRPI

Odette Sare au Centre de documentation de l’IRPI

Diplômée d’un master professionnel information et communication de l’Université Paris 10, Odette Sare est responsable du centre de documentation de l’IRPI.

–       Qu’est-ce que l’IRPI ?

L’Institut de Recherche en Propriété Intellectuelle (IRPI) est un centre de ressources, d’études et d’information spécialisé en propriété intellectuelle. Cet institut a été créé en 1982 par la Chambre de Commerce et d’Industrie de la région Paris Ile-de-France et l’Université Paris Panthéon-Assas (Paris II). L’adresse internet du site est la suivante : http://www.irpi.fr

– Pouvez- vous nous décrire le centre de documentation de l’IRPI ?

Le centre de documentation de l’IRPI propose un fonds exceptionnel dédié à la propriété intellectuelle et à ses domaines connexes en langue française et étrangère. Nous avons plus de 3000 ouvrages, 16 000 références d’articles, 300  thèses, 1200 mémoires et 400 livres anciens !

 Comment se déroule une journée type au centre de documentation?

Première chose, je regarde ma messagerie pour voir si je n’ai pas reçu de commande de recherches documentaires. Ensuite,  je réalise la veille pour les collaborateurs : j’identifie les différentes décisions et actualités en matière de propriété intellectuelle. Puis, je récupère les revues arrivées par courrier, je les équipe et les bulletine. Je sélectionne les articles pertinents que je  remets à ma responsable pour validation.  Une fois les articles validés, je les indexe selon un thésaurus bien précis élaboré en commun avec les juristes de l’IRPI.  Au cours de la journée, j’assure des permanences d’accueil et d’information auprès des lecteurs présents. J’effectue également des sélections d’ouvrages que je soumets à la direction et  je passe ensuite les commandes des ouvrages retenus (une fois par semaine). Enfin, je réalise le suivi budgétaire (une fois par semaine).

– Avez-vous des collaborateurs ?

Un vacataire qui m’aide à l’analyse et à la saisie des documents. En fait, nous recrutons, tout au long de l’année, des stagiaires et nous proposons également des vacations en fonction de nos besoins.

– Comment se passe le recrutement ?

Nous diffusons nos offres via la liste de diffusion de l’ADBS et EBD. Lorsque je reçois les candidatures, je fais une présélection que je soumets à ma supérieure et ensuite nous contactons et recevons les candidats ensemble.

– Quelles sont vos attentes ?

Un intérêt pour le domaine juridique, aisance rédactionnelle et le sens de la communication. Cette dernière aptitude est assez importante pour nous dans la mesure où l’activité du documentaliste est transversale, il est amené à travailler avec l’ensemble des collaborateurs mais aussi à collaborer avec des clients extérieurs et à effectuer des missions d’accueil et d’orientation lecteur voire d’information.

– Quelle importance portez vous aux lettres de motivation et aux CVs ?

Nous y accordons beaucoup d’importance car l’essentiel de notre métier porte sur la rédaction et la diffusion d’information.

– Auriez-vous une anecdote liée au thème de l’emploi à nous faire partager ?

L’un de mes premiers postes en tant que documentaliste était mon stage de fin d’étude. J’ai été recrutée pour assister la documentaliste en poste. Au bout de trois jours de reclassement de livres et de photocopies, j’ai demandé à ma tutrice de me confier d’autres taches car j’attendais d’apprendre le métier et ne souhaitais pas me contenter d’un « stage photocopie ». C’est comme cela que j’ai réalisé mon premier dossier documentaire.

– Un dernier conseil ?

Etre constamment en veille, à l’écoute, être force de proposition, être active et toujours anticiper la demande.

 

(Propos recueillis par Tifenn de la Combe)

Recevez tous les nouveaux articles et offres d'emploi directement dans votre boîte mail

Inscrivez-vous à la newsletter