Interview: cinq minutes avec Solange Lliteras, jeune consultante en gestion de l’information et en veille stratégique chez SQLI

Aujourd’hui c’est Solange qui partage avec nous son expérience de jeune professionnelle. Elle est actuellement consultante en gestion de l’information et en veille stratégique pour SQLI, une société qui accompagne les entreprises dans la définition, la mise en œuvre et le pilotage de leur transformation digitale. Son travail nécessite également une collaboration avec notamment des équipes de créateurs, Web designers ou encore d’User Experience.

 oeil-vignette2 Poledocumentation – Cinq minutes avec Solange, jeune professionnelle consultante

Quel cursus avez-vous suivi ?

Après mon baccalauréat littéraire, j’ai fait un IUT Info-Com option GIDO (Gestion de l’Information et du Document dans les Organisations), puis un IUP (Institut Universitaire Professionnalisant) en ingénierie documentaire et gestion des connaissances (avec des cours orientés communication et médias en licence). SQLI

 

Comment expliqueriez-vous votre métier à quelqu’un qui ne le connaît absolument pas ?

J’explique que je suis documentaliste 2.0 car je travaille avec les nouvelles technologies de l’information qu’on utilise à présent dans l’entreprise : Réseaux Sociaux d’Entreprise, plateformes collaboratives et de gestion des ressources internes (Digital Asset Management, Content Management System…).

Ça c’est pour la partie de gestion de l’information interne à l’entreprise. Pour la veille stratégique, j’explique que c’est la surveillance de l’environnement et donc de l’information externes à l’entreprise.

itw1[1]

Quelles sont les principales compétences nécessaires pour exercer ce travail ?

Il faut être curieux et à l’écoute du client. Il faut savoir s’adapter à des interlocuteurs très variés, car tous les métiers évoluent dans l’entreprise et chacun est à présent concerné par la gestion de l’information, avec les TIC accessibles depuis les postes de travail.

Je pense aussi qu’il faut être rigoureux pour certaines tâches comme l’analyse et le recueil des besoins, afin de ne rien oublier.

Pour le métier de consultant, il faut de manière générale avoir de bonnes capacités d’adaptation (nouveaux interlocuteurs, nouveaux environnements de travail, nouveaux projets…).

 

Quel a été votre ressenti lorsque vous avez débuté votre premier emploi ?

J’étais à la fois contente d’avoir trouvé rapidement cet emploi dans mon domaine, et stressée car je ne savais pas à quoi m’attendre ne connaissant pas encore le métier. Mais le stress s’est assez vite dissipé en agence. Il est toujours présent chez le client selon la difficulté du projet, mais c’est stimulant pour avancer et apprendre.

itw2[1]

Quand avez-vous débuté votre recherche d’emploi?

A la fin de mes études et de mon stage de fin d’année, à la rentrée 2013.

 

Par quel biais et dans quel délais suivant vos études avez-vous trouvé ce poste?

Grâce à ma formation et à mon stage de fin d’études, qui m’ont permis de trouver les bons contacts. J’ai obtenu ce poste 3 mois après la fin de mon stage.

 

Quelle source pensez-vous qu’il faille aujourd’hui privilégier pour rechercher un emploi?

Les stages sont très importants quand on a la chance d’en faire, ils permettent d’avoir ses premiers contacts professionnels, qu’il faut savoir garder.

Ensuite la formation, dans le cas où certains professeurs sont aussi des professionnels du métier.

Enfin Internet, avec les réseaux sociaux tels que LinkedIn (mais il faut avoir les bons contacts) et toutes les sources, de préférence spécialisées, qui publient des offres d’emploi (Pôle Documentation, Monster…).

 

Quels conseils donneriez-vous à des étudiants s’apprêtant à chercher un premier emploi?

Le conseil que je donnerais c’est surtout, gardez le moral quoiqu’il arrive! Non je plaisante. Dans le domaine de l’info-com, je dirais qu’il ne faut pas hésiter à chercher dans de grandes sociétés pour des candidatures spontanées, d’aller sur des sources d’offres d’emploi spécialisées (sans négliger les généralistes qui peuvent aussi proposer des offres adaptées, mais peut-être plus difficiles à trouver). Si possible, être force de propositions pendant les stages, afin de montrer qu’on est motivé et qu’on peut vraiment apporter quelque chose à la structure. Ça peut parfois permettre de continuer en CDD, et encore mieux déboucher sur un CDI. Dans tous les cas, il faut garder contact avec tous les professionnels qu’on rencontre (sur LinkedIn ou autre), même s’il n’y a pas de débouchés en vu sur le moment: ça peut s’avérer utile par la suite.

 

Propos recueillis par Camille Delbray.

Recevez tous les nouveaux articles et offres d'emploi directement dans votre boîte mail

Inscrivez-vous à la newsletter